- culottage
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• 1841; de culotter♦ Action de culotter une pipe.♢ État de ce qui est culotté, noirci.⇒CULOTTAGE, subst. masc.[Correspond à culotter2]A.— Action de culotter une pipe et p. méton. résultat de cette action. Te livres-tu à l'étude des lois, ou au culottage de la pipe? (FLAUB., Corresp., 1844, p. 156) :• L'oncle Gominet (...) fourrage, les doigts nerveux, dans les poils de sa barbe : le culottage de ses pipes en terre y a déteint en traces chaudes et dorées.GENEVOIX, La Boîte à pêche, 1926, p. 125.B.— P. anal. [En parlant de la peau] Couleur brune plus ou moins foncée, plus ou moins patinée. Synon. bronzage. Cette chair qui a pris le beau et le chaud culottage de la chair d'un syndic de Rembrandt (GONCOURT, Journal, 1876, p. 1126). Le « culottage » de la peau sous l'action d'une exposition plus ou moins prolongée au soleil est limité et n'est pas héréditaire (HADDON, Races hum., 1930, p. 276).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1841 le culottage des pipes (FLAUB., Corresp., p. 79); 1850 le culottage du soleil sur nos cuirs (ID., ibid., p. 166). Dér. de culotter; suff. -age. Fréq. abs. littér. :5. Bbg. MAT. Louis-Philippe 1951, p. 100.
culottage [kylɔtaʒ] n. m.ÉTYM. 1841; de 2. culotter.❖♦ Action de culotter une pipe; état de ce qui est culotté, noirci.0 (…) ayant des teints d'une fraîcheur charmante, malgré le culottage du soleil sur nos cuirs.Flaubert, Correspondance, Pl., t. I, p. 275.
Encyclopédie Universelle. 2012.